La formation reiki traditionnelle japonaise est avant tout un enseignement spirituel, ou de développement personnel, selon les mots que vous préférez employer. Le but étant l’état de paix total, l’enseignant doit fournir outils et enseignement nécessaires pour atteindre cet objectif. Il doit aussi pointer constamment ce but.
L’élève doit aussi être motivé pour cet objectif et apte à recevoir l’enseignement.
Dans le reiki occidental cependant, l’enseignement est globalement beaucoup moins profond et souvent exclusivement axé sur la facette “soin” du reiki, ce qui n’est qu’une petite partie de la méthode de Usui.
Mikao Usui a défini une méthode dont le but est d’atteindre l’état de paix total et qui comporte 3 niveaux principaux :
shoden (le niveau de départ)
okuden (enseignement intérieur), divisé en deux niveaux (okuden zenki, okuden koki)
shinpiden (enseignement mystérieux), divisé en au moins 3 niveaux (shinpiden, shihan kaku, shihan) . Le niveau shihan est le niveau «enseignant».
L’enseignement à l’époque a lieu dans des ateliers réguliers et des réunions. Les élèves de Usui sont aussi assujettis à du bénévolat à ses côtés.
Les niveaux de reiki correspondent à des apprentissages et à une progression sur le chemin spirituel. Si vous réfléchissez un instant, vous comprendrez qu’on n’atteint pas l’état de paix total en un jour, ni en un an. Dans le reiki traditionnel japonais, en aucun cas un élève ne peut être admis dans un degré reiki s’il n’a pas fourni le travail correspondant au degré précédent, obtenu de réels changements lui permettant d’entrer dans le niveau suivant.
Sur les 2000 élèves de Usui, malgré l’entraînement intensif offert par celui-ci, seulement 1% étaient entrés dans le troisième niveau à la mort de Usui.
(la photo montre l’escalier qui mène au temple principal du mont Kurama)
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